jeudi 29 octobre 2009

This is it!




Bonjour à tous amis blogueurs!

Nous y voilà enfin! Après plusieurs mois d'attente durant lesquels Sony Pictures a tout fait pour emballer la machine médiatique, This is it, le film événement retraçant les dernières répétitions de Michael Jackson en vue de sa série de mégas-concerts dans la capitale anglaise, sort enfin! Images teasing, single, album best of, "la légende comme vous ne l'avez jamais vue", les arguments ne manquaient pas pour faire monter la mayonnaise, le tout saupoudré d'un élément imparable et tellement efficace: le film ne sera à l'affiche que 2 semaines, top chrono!

Il n'en fallait pas plus pour provoquer un emballement planétaire pourtant déjà bien échauffé! Selon Le Figaro, les préventes, en France en tout cas, annoncent un succès phénoménal pour le film, qui risque bel et bien de battre des records. Ni une ni deux, à la fois fan du King of Pop et curieux de son impact sur les gens, j'ai moi-même succombé à la fièvre, pré-réservé mes billets, prévu d'arriver plus tôt et gravé une compil' des meilleurs tubes de Michael pour le trajet jusqu'à Balexert. Au delà du film, qui est somme toute vraiment plaisant, j'ai été impressionné de constater que les gens allaient voir ces dernières images de Jackson comme on rendrait hommage à un parent proche.

En effet, au delà du chapeau, du gant blanc ou du t-shirt qui constituent des symboles directs d'affection pour la star, j'ai constaté que la grande majorité des parents étaient venus accompagnés de leur progéniture, même très jeune (sachant qu'il s'agissait de la séance de 20h, je n'ose imaginer le nombre d'enfants trainés par leurs parents aux séances de l'après-midi!). Evidemment, on a du mal à cerner l'intérêt pour un enfant de 5 ans de voir les images de répétitions de chansons qu'il connait peut-être vaguement, parcouru de dialogues dans une langue qu'il ne comprend pas. Mais le fait est que cet événement a dépassé le statut de simple fait divers. On ne va pas voir un simple film, on va voir les dernières images d'un artiste qui, par sa musique et sa personnalité atypique, a marqué son époque, et dont la mort a mobilisé la planète entière.

Alors, comme nos grands-parents ont un jour réveillé nos parents pour assister au premiers pas de l'homme sur la Lune,  nous réveillons notre enfant pour qu'il assiste au dernier Moonwalk, afin que lui aussi, puisse un jour vaguement se souvenir: "moi aussi, j'y étais".


vendredi 23 octobre 2009

Interlude musical

Hey, salut à toi ami blogueur!

Pour aujourd'hui, je vais laisser de côté l'actualité du reste du monde pour vous parler de l'actualité de mon monde! Bien sûr, loin de moi l'idée de vous ennuyer avec des histoires de familles, certes passionnantes lorsqu'on les vit en "live"(j'ai une soeur de 19 ans, autant vous dire que j'ai le droit chaque jour à l'épisode 2 de la saison 3 de la série "Je suis une adolescente et mon dieu ce que je suis chiante"), mais néanmoins trop personnelles pour susciter chez toi le moindre émoi d'intérêt.

Non non, le sujet d'aujourd'hui sera le premier d'une longue série de posts traitant de mes derniers achats de titres musicaux sur iTunes (oui, j'imagine ton air dubitatif... j'avoue, je suis l'une des trois personnes sur cette planète assez stupide, ou pas, c'est selon, qui paie encore sa musique). Moment découverte donc, parce qu'évidemment je vais tenter de te faire partager plus que la dernière chanson de P!nk ou de Shakira, ce qu'NRJ, Radio Plus ou One Fm, radios oh combien originales, font déjà très bien.

Alors c'est parti! Pour commencer, voilà un morceau du jeune groupe New-Yorkais The Pains of Being Pure at Heart (TPBPH pour les intimes) que j'ai eu la chance de découvrir un peu par hasard à Montréal cet été. Créé en 2007, ce groupe indie pop sait créer autour de lui un univers nostalogico-énergético-poétique (rien que ça), dans lequel mélodies simples et efficaces prennent toute leur ampleur, appuyées par des rythmes entraînants. Pour toi, voici donc le clip (dont on murmure que la production a coûté plus de 2 millions de Dollars) du morceau "Young Adult Friction" de TPBPH, ENJOY!





mardi 20 octobre 2009

Payer moins cher pour gagner plus...





Bonjour à tous,


Je profite de la fraicheur maussade de l'automne maintenant bien installé sur les bords de notre bon vieux lac Léman pour continuer notre aventure bloguistique, et vous parler de la grogne des producteurs de lait qui fait rage jusque sur le seuil des instances européennes à Bruxelles.

En effet, ces dernières semaines ont été le théâtre d'une vindicte paysanne solide, puisque même notre paisible pays, à l'instar du reste de l'Europe, a vu déferler tracteurs et fourches pour protester contre un état de fait qui semble impensable, mais qui pourtant est bel et bien réel: les producteurs de lait vendent, et ce depuis plusieurs mois maintenant, leur marchandise moins cher que ce qu'elle leur coûte la production! La tyrannie sans borne des distributeurs (nos si dévoués Coop et Migros en Suisse), qui fait sans cesse pression sur toute sorte de producteurs pour pouvoir nous offrir des prix si bas, a réussi à faire plier la traditionnelle et immuable courbe de l'offre et de la demande. Ainsi, le point p, qui, comme nos bons vieux professeurs d'économie nous l'avaient répété, devrait se trouver à l'intersection de l'offre et de la demande, se trouve dans le néant, côté demande bien sûr... Résultat? Des producteurs pris à la gorge, partagés entre l'envie de vendre afin de ne pas tout perdre de leur activité, et celle de jeter dans le caniveau une marchandise qui leur fait perdre chaque jour un peu plus d'argent.

Evidemment, cette situation semble incompréhensible... mais néanmoins tristement logique; elle n'est que le résultat de l'équation "mode de fonctionnement du citoyen-consommateur" et du "mode du fonctionnement du modèle économique". Par définition, le modèle économique est basé sur les moindres désirs de ceux qui l'alimentent, à savoir nous autres, citoyens-consommateurs. Or, tout citoyen-consommateur Bêta (ou Bête, c'est selon), n'à qu'un leitmotiv dans la vie: estimer qu'il mérite un salaire toujours plus élevé tout en considérant que le prix de la vie n'est jamais assez bas. Motivations légitimes, mais aux conséquences terribles!  Les syndicats hurlent pour que les salaires soient augmentés, les associations de consommateurs hurlent pour que les prix les plus bas soient pratiqués, nous autres nous offusquons si nous ne voyons pas les impôts baisser et les patrons se saigneraient pour voir leur marge bénéficiaire maximisée. En fin de compte, dans cette cours effrénée, la vraie valeurs des choses est difficilement définissable, car une relation entre le "gagner toujours plus" et le "payer toujours moins" est par essence impossible. D'où ce genre d'aberrations qui fait se demander si tout tourne très rond sur cette terre...

Ca en met un coup d'apprendre que c'est moi qui affame le paysan du coin... Faudra que je pense à lui amener une boîte de chocolat un de ces jours!

See ya =)

vendredi 16 octobre 2009

Grippe A, mais où es-tu?

Salut tout le monde,

malgré mes efforts désespérés pour être enfin contaminé par ces grippes d'origines diverses qui nous reviennent chaque année comme un mauvais film d'action nous amène toujours une suite encore plus mauvaise, je ne suis pas parvenu à mes fins. Et pourtant, j'ai visité New-York sans masque de protection,  bu dans le même verre que toute personne présentant l'un des symptômes de la grippe A(H1N1) et me suis même frotté à une amie dont le cas était avéré, mais rien n'y a fait. Mais où elle est, cette grippe???

En y réfléchissant un peu plus, on se rend compte que le déferlement médiatique qu'ont entrainé l'arrivée de ces différentes grippes, porcine ou aviaire, est largement illégitime! Imaginez, depuis plus de 3 ans maintenant, l'OMS, les gouvernements, les associations, abondemment relayés par l'intégralité de la machine médiatique, nous bassinent avec de larges avertissements, nous annonçant l'apocalypse: morts par millions, vie sociale et professionnelle paralysées, monde économique plombé. L'OMS, par l'intermédiaire de Keiji Fukuda, adjoint du directeur général de l'OMS, annonçait au début de l'été que plus de 2 milliards d'individus seraient malades de la grippe A(H1N1) d'ici 2 ans. Concernant la grippe aviaire, qui aurait du tous nous tuer en 2005, les experts de la santé tablaient sur 140 millions de morts de par le monde. Et bien chers amis, depuis le début 2003 jusqu'à aujourd'hui, on estime le nombre de morts cumulés (grippe aviaire+ grippe A(H1N1)) à moins de 5000, ce qui nous donne un total de moins de 1000 morts par an.

Pour mémoire, on estime entre 250'000 et 500'000 le nombre de morts de la gentille grippe classique chaque année dans le monde, 1 millions du paludisme ou encore 2 millions de la tuberculose. Dès lors, on comprend parfaitement que les gouvernements si inquiets pour notre santé investissent des millions de dollars, francs ou euros dans l'achat de stocks de Tamiflu et de masques de protection!

Roche et consorts se frottent les mains...

mardi 6 octobre 2009

Hey Hey!

Bonjour à tous amis blogueurs!

Je profite de ce premier article pour me présenter à vous brièvement, et vous donner l'orientation rédactionnelle de ce blog, réalisé, comme vous le savez, dans le cadre du cours d'Internet et nouvelles technologies.

Donc voilà, moi c'est Simon, jeune étudiant d'1m80 au nez aquilin, aux cheveux en broussaille, à la fesse galbée et dont le plat préféré est un plat surgelé: les lasagne Findus. Et je vais tenter, dans ce blog, de vous faire part des choses qui m'ont interpelé ou ennuyé dans l'actualité de jour, de la semaine, du mois, de l'année, du siècle ou du millénaire; on naviguera donc entre le coq et l'âne, entre Sarkozy et Royal, entre Mickey et Donald Trump, entre Francis Cabrel et le Xanax. Entre vidéos, dessins de presse, photos ou page blanche, j'espère que le voyage vous plaira, et qu'autant le coq que l'âne sauront vous divertir, ne serait-ce que pour quelques secondes...

Et pour bien commencer la journée, voici une vidéo des Friendly Fires et de leur sublime chanson Jump In The Pool:




Bonne lecture à tous!


Sim